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Architecte : Léon Berthault. Grande villa de style composite, construite en 1902, dont le rez-de-chaussée est néo-Renaissance, tandis que les étages et la toiture la font classer dans la catégorie « chalet », cette demeure appartient jusqu’en 1940 au financier Hirsh.
Le monument aux mortsSculpteur : Paul Duvelle
Ce monument commémoratif, commun aux villes du Chesnay et de Rocquencourt, représente « La France victorieuse, le front ceint des lauriers de la Gloire, de ses mains entrouvertes décernant à ses enfants morts pour elle, les palmes du martyr ». Financé par les deux municipalités et les particuliers, il est inauguré le 7 août 1921.
La sépulture de Miss Howard
Née en 1822, Élisabeth-Anne Haryett, à l’âge de 18 ans, a un enfant du major Martin Mountjoy, officier aux Life Guards, qui ne peut pas l’épouser. Elle fait inscrire son enfant comme étant le fils de ses parents, et le présente toute sa vie comme son frère cadet. Ayant rencontré à Londres le prince Napoléon après son évasion d’Ham, elle en devient éperdument amoureuse et met sa fortune à sa disposition pendant la campagne électorale qui conduit au pouvoir le futur Napoléon III. Elle doit ensuite s’effacer de la vie de son idole et choisit de se retirer au château de Beauregard à La Celle Saint-Cloud. Elle y réside jusqu’à sa mort en 1865, après avoir abjuré sa foi protestante. Son fils Martin est enterré à côté d’elle.
La sépulture de Lou Bennett Jean-Louis Benoît dit Lou Bennett est né le 18 mai 1926 à Philadelphie en Pennsylvanie et mort le 10 février 1997 au Chesnay. Lou a développé, au fil du temps, un jeu de basses réalisé au pied gauche, qu’aucun organiste au monde n’a jamais pu égaler, tant sa dextérité est tout bonnement prodigieuse, plaçant souvent dans ses interprétations, des solos de basses à peine imaginables... A la suite d’un dernier concert, donné le 4 janvier 1997, Lou dut rentrer immédiatement à l’hôpital du Chesnay où il était en traitement. Ce grand musicien nous a quittés le 10 février 1997, homme généreux, simple et maniant l’humour avec la même dextérité que ses claviers.
La sépulture de la famille Caruel, dite Caruel de Saint-Martin
Le château et sa grande ferme sont vendus à l’audience des criées du tribunal de Versailles le 28 février 1802 et adjugés au citoyen Jean-Baptiste Caruel demeurant à Paris. Le domaine restera à la famille Caruel pendant 88 ans. Bienfaiteur de la commune, Jean-Baptiste Caruel fut nommé maire par arrêté préfectoral du 25 juillet 1813. Il démissionna pour convenances personnelles en 1821. Il avait été autorisé par ordonnance du 21 janvier 1818 à ajouter à Caruel le nom de Saint-Martin, Baron de Favreuse. La révolution de 1848 porta à la mairie Paul Caruel, son fils. Conseiller général puis député, il rendit les plus grands services à la commune et demeura maire du Chesnay pendant 21 ans, jusqu’en 1869.
La sépulture de Pierre Clostermann
Pierre Clostermann est « l’As » français de la Seconde Guerre mondiale avec 33 victoires homologuées par l’Armée de l’Air, la plupart remportées sur des avions de chasse allemands, ce qui lui vaut à 24 ans d’être proclamé à l’ordre du jour « le premier chasseur de France » par le général de Gaulle. Après la Seconde Guerre mondiale, il entame une carrière d’écrivain en relatant sa vie de pilote de chasse. Paru en 1948, son ouvrage « Le Grand Cirque » est publié à 3 millions d’exemplaires, et traduit dans plus de 30 langues.
La confrérie Saint-Fiacre, dont la statuette est toujours visible sur la façade, y tenait ses réunions.
L'église Saint - GermainAfin de remplacer l’ancienne église située dans son parc, Jean-Baptiste Caruel, propriétaire du château, finance la construction de cette église inaugurée le 21 février 1805, sous le vocable de Saint-Germain de Paris. L’église Saint-Nicolas de Rocquencourt étant en ruine, cette église devient, par décret impérial de 1811, paroisse du Chesnay et de Rocquencourt, avec un desservant fixe. Deux bas-côtés sont ajoutés en 1857, et des vitraux sont offerts par la châtelaine de Rocquencourt et les habitants du Chesnay. La balustrade de la tribune et l’une des cloches proviennent de l’église Saint-Nicolas. Ébranlée par l’explosion d’un dépôt de munitions allemand situé à proximité en 1944, l’église fait l’objet, après la guerre, d’une campagne de restauration financée par les municipalités du Chesnay et de Rocquencourt.
L’apparition du Christ à Sainte Thérèse*Rapporté d’Espagne par Murat en 1809, ce tableau ( haut de 170 x 235 cm de large ) est offert à l’église en 1881 par Mme Furtado-Heine, propriétaire du château de Rocquencourt. Il représente le Christ offrant à Sainte Thérèse d’Avila un clou de la Croix, symbole du mariage mystique de Sainte Thérèse. Jean-Louis Forain attribue cette œuvre au maître espagnol José Ribera ( 1591-1656 ) en soulignant la solidité et la distinction de la construction, atténuées par une douce lumière qui se retrouve dans ses autres peintures.
* classé au titre des monuments historiques en 1930 « Le mariage mystique de Saint-Thérèse d’Avila »
Saint-AugustinOffert par M. Dutartre et le peintre Bigand, il est censé représenter Saint Germain, patron de la paroisse. Mais une telle représentation de Saint Germain en toge est inhabituelle, et le tableau figure sans doute plutôt Saint Augustin, évêque d’Hippone et père de l’Église. Le personnage est traité avec beaucoup de vigueur, et l’ampleur du vêtement lui donne présence et majesté. Malgré l’incertitude sur le sujet, cette œuvre, peinte vers 1840 reste attribuée à Bigand.
Saint-NapoléonCe vitrail est offert en 1882 par la châtelaine de Rocquencourt dont la fille épouse le général Michel Napoléon Ney, 3e duc d’Elchingen. Cette allégorie d’un saint qui n’a pas existé rappelle néanmoins la décision prise par Napoléon en 1806 d’instituer le 15 août « la fête de Saint-Napoléon et du rétablissement de la religion catholique en France », allusion au Concordat de 1801. Cette fête est célébrée pendant le Premier et Second Empires, mais ce sujet est rarement représenté.
Architecte : Leyendecker. Le château de Bellevue, construit par l’architecte de l’église Saint-Antoine, est acheté en 1921 par la reine Amélie du Portugal qui y réside jusqu’à son décès en 1951.
Architecte : Blanchel. Inaugurée en 1877, puis agrandie, elle regroupe alors, outre la mairie, les écoles de garçons et de filles et plus tard la bibliothèque municipale. Ce bâtiment est utilisé jusqu’en 1980.
L’ancien château, qui appartient en 1638 à Pierre Le Pelletier des Touches, puis à Charles Maignard de Bernières, est démoli et remplacé par l’édifice actuel pour le compte de Jean Menjaud.
La villa de Chèvreloup est achetée par la ville du Chesnay et réhabilitée en 1992. Aujourd’hui, la villa de Chèvreloup est un lieu pour des réceptions privées, des évènements professionnels et des séminaires.
La statue de Franklin Roosevelt à l’entréeLa famille du sculpteur Raymond Couvègnes ( 1893 – 1985 ) a tenu à faire don de cette œuvre à la ville du Chesnay. Premier grand prix de Rome en 1927, l’artiste s’est distingué par sa généreuse contribution à la reconstruction de la France d’après-guerre.
Œuvre de Jean-Yves Lechevallier. Cette fontaine monumentale située au fond du jardin à la française est vraisemblablement un réemploi fait au XIXe siècle.
Cet arboretum fut créé sous Louis XIV qui fit enclore la plaine d’un mur pour y préserver un domaine de chasse.
Construit sous Louis XIV pour loger le fontainier qui surveille les bassins de la colline du Bel-Air, ce château est agrandi au XIXe siècle par l’ajout d’un corps de logis à la mode anglaise.
L’histoire de L'église Notre - Dame de la Résurrection du Chesnay est directement liée à celle de Parly 2.
L’église Saint-Antoine de PadouePour desservir la nouvelle population du Plateau, le chanoine Boissis entreprend en 1897 de financer et de construire une nouvelle église de style néo-gothique. Inaugurée en 1900, elle n’est définitivement achevée qu’en 1910. Sa flèche de 51 mètres s’inscrit dans la perspective du boulevard du Roi. Au chevet de l’église se trouve un calvaire de style breton au pied duquel est enterré le curé fondateur de la paroisse.
La statue de St Antoine ( 1195-1231 )En marbre de Carrare, elle a été réalisée sur place par un sculpteur italien. On reconnaît les attributs de Saint Antoine : le lys, le livre et l’enfant Jésus.