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Le Chesnay - Rocquencourt Commune nouvelle

JO : LE SPORT, TOUT EN HAUT DE L'AFFICHE

Les JO nous permettent de mettre en avant un tissu associatif riche et varié, entre sportifs aguerris, jeunes talentueux et des clubs qui les forment à leur discipline. 




JEAN-CHRISTOPHE VOISEUX 
DÉLÉGUÉ AUX SPORTS 

 

Le Chesnay-Rocquencourt est-elle une ville sportive ? 

Le Chesnay-Rocquencourt, ce sont plus de 8000 adhérents dans plus de 30 associations sportives. La commune s’appuie aussi sur un grand nombre d’infrastructures, en tout cas davantage que dans les villes autour. On compte cinq gymnases, deux clubs de tennis, une piste d’athlétisme et une piscine mais aussi des terrains de foot et de rugby. Sans compter les nombreux espaces verts où l’on peut courir ou marcher. Ce constat me conduit à dire que nous sommes une ville sportive. 

 

Quel est l’engagement de la commune dans ce domaine ? 

L’aide porte, pour une large part, sur les infrastructures mises à disposition gratuitement et utilisées quotidiennement par les usagers. Comme elles sont en grande partie vieillissantes, nous essayons de les rénover au fur et à mesure. Un gros investissement a été opéré en ce sens. Il y en aura encore bientôt avec la réfection du stade Michaux (tribune/vestiaires et piste d’athlétisme). L’accent est également mis sur l’aide financière aux associations à travers des subventions. 

 

Le 3 août, les Jeux s’inviteront chez nous avec le passage de l’épreuve masculine de cyclisme sur route. Est-ce une chance ? 

Les JO d’été reviennent en France pour la première fois depuis cent ans. C’est donc un challenge d’être pays hôte et, à notre niveau, ville hôte. Le passage des cyclistes sera express mais c'est un honneur de vivre une épreuve olympique dans les rues de notre commune. Il n’y a pas tant de villes en France qui peuvent en dire autant. C’est vrai que les impératifs de sécurité et la course elle-même vont perturber la vie quotidienne pendant quelques heures mais on verra aussi la rue de Versailles dans le monde entier à travers la retransmission télévisée. 

Qu’en est-il des Jeux paralympiques ? 

Comme nous l’avons vu, les JO passent chez nous avec le cyclisme mais pas les Jeux paralympiques. Cependant, nous allons offrir des places aux enfants scolarisés en CM1 à la rentrée 2024. Cette occasion d’obtenir ces précieux sésames pour les Jeux paralympiques nous a été donnée par Versailles Grand Parc. Le fait aussi qu’ils se déroulent au moment de la rentrée scolaire, en septembre, nous donne cette chance de faire participer les scolaires. En ce qui concerne les Jeux olympiques, les places sont plutôt réparties au sein des associations sportives, ce qui récompense leur engagement dans le milieu sportif du Chesnay- Rocquencourt. 

L’une des stars des JO devrait être Victor Wembanyama ? 

Victor a commencé le basket ici et a grandi au Chesnay. Ses parents et son frère vivent encore ici et sa soeur sera peut-être, elle-aussi aux Jeux olympiques car c’est une basketteuse de très haut niveau en 3x3. Elle pourrait ainsi devenir, comme son frère, la première médaillée d’or chesnaycourtoise. 

 




AUDE MULOT 
DIRECTRICE DU SERVICE DES SPORTS 

 

Que peut-on dire du tissu associatif de notre ville ? 

Qu’il se porte très bien. De nombreuses associations sportives voient certaines de leurs sections remplies avant même le forum des associations de septembre. C’est donc un signal positif. Si j’osais, je dirais qu’elles sont dans une forme olympique. 

Dans le détail, ça donne quoi ? 

La première des satisfactions concerne le sport féminin. Les clubs oeuvrent à son développement, à l’instar du football qui souhaite passer de deux à cinq équipes féminines dès la rentrée prochaine, et du body karaté qui a présenté pour la première fois une équipe féminine aux Championnats de France. Ensuite, le handisport se montre dynamique. Le basket a été précurseur dans ce domaine au Chesnay-Rocquencourt et a le vent en poupe, mais aussi le tennis de table et l'escalade. 

Et les dirigeants ? 

Eux aussi, il faut leur tirer un coup de chapeau. Je croise toute l’année des hommes et des femmes passionnés, fiers des performances réalisées par leurs athlètes, des grades obtenus, des ceintures qui changent de couleur. C’est assurément une belle récompense pour le sport que d’avoir de bons dirigeants. 

Comment la ville aide-t-elle le mouvement sportif ? 

Les associations sollicitent le service des Sports principalement pour bénéficier de la mise à disposition des infrastructures et l'organisation d'événements exception-nels, compétitions et interclubs. Nous nous attachons à répondre favorablement en apportant un soutien logistique et matériel car ces événements animent la commune tous les week-ends. 

Donnez-nous quelques exemples ? 

En 2024, la liste est longue. Nous avons pu applaudir les athlètes au meeting du kilomètre sur la piste du stade Michaux, accueillir des stages de l’équipe de France de naginata (NDLR : art martial japonais) au gymnase Curvat, encourager l’équipe de volley-ball récemment parvenue en National 3, vibrer lors des matchs de handball puis célébrer la montée de l’équipe première en Nationale 2. Tous ces moments ont été vraiment festifs. Nous préparons aussi 2025, notamment avec le club de plongée pour organiser une belle compétition d’apnée en février. 

Pouvez-vous donner quelques conseils à quiconque voudrait faire du sport cet été dans notre ville ? 

Je suis certaine que les Jeux vont jouer un rôle d’accélérateur. On aura envie d'imiter les champions qui nous auront inspirés ! J’invite donc les Chesnaycourtois à venir se défouler sur les terrains multisports et beach-volley du parc Aubert, à chausser leurs rollers au skate-park ou à plonger dans la piscine en nageant quelques brasses dans son bassin de 50 m ou en profitant de son toboggan. 

Les associations ont-elles bénéficié de places pour les Jeux olympiques ? 

Oui, bien sûr. Chacune d’entre elles a reçu au minimum 2 places pour assister à une épreuve des Jeux olympiques. Il s’agissait de les remercier pour leur engagement dans cette noble cause. Il faut bien se rendre compte que certains bénévoles sont présents depuis plus de 20 ans pour faire vivre le sport sur le territoire communal. Et que, de ce fait, ils transmettent les valeurs universelles du sport et partagent leurs émotions avec le plus grand nombre. 
 


LE DJ DU CHESNAY 
ACCOMPAGNE LA FLAMME 

David, alias Djay Dadou, suit, derrière ses platines, le parcours de la flamme olympique sur le territoire français. De Marseille, le 9 mai, au parvis du stade de France, le 25 juillet, cet artiste chesnaycourtois vit un rêve qu’il nous raconte. 



Ça fait quoi de se retrouver au coeur d’un événement planétaire ? 

Je vais essayer de ne pas être trop ému mais c’est un peu la consécration de toute une vie, de tout ce que j’ai sacrifié pour faire ce que j’aime. Suivre l’événement le plus attendu de l’année, c’est fou. Je ne pensais pas que ça pouvait m’arriver. En tant que grand fan de sport, c’est sensationnel. J’en ai encore des frissons en vous en parlant. 

Comment avez-vous été sélectionné ? 

J’ai été poussé par des amis pour déposer ma candidature en juin 2023. La réponse positive est tombée quatre mois plus tard. Je ne l’attendais plus et quand je l’ai appris, c’était complètement dingue. J’ai reçu un mail m’indiquant que je ferai « partie de l’aventure du Relais de la flamme ». Ma candidature a peut-être accroché parce que j’avais déjà mixé à la Paris Arena la Défense, dans l’enceinte du Stade Français pour le rugby et au Groupama Stadium à Lyon. 

Quel est votre rôle ? 

Je suis plutôt un accompagnateur musical. L’idée c’est d’avoir de la musique dès que l’animateur ou l’animatrice du Relais de la flamme ne parle pas. Quand il prend le micro, je baisse et l’accompagne. En fin de journée, après l’arrivée du dernier relayeur, on termine toujours par la musique de Paris 2024. En fait, la journée débute officiellement à 15 heures mais, souvent, j’arrive vers 14 heures. J’aime bien faire plaisir au village. Je passe du Aznavour, du Brassens, du Hallyday, du Mylène Farmer. 

On imagine votre émotion à Marseille lorsque vous avez vu la flamme pour la première fois ? 

C’était un vrai moment de bonheur de voir tous ces sourires. On se rend compte que le sport et la fête se conjuguent parfaitement et rassemblent. Je le vis comme une vraie aventure humaine. Il y a 60 dates dans la tournée en France métropolitaine (NDLR : Djay Dadou ne s’est pas rendu en outremer). Chaque fois, on voit des gens et des porteurs différents. L’émotion reste intacte. Pour ma part, je ne banalise absolument rien. 

Si vous deviez retenir un seul souvenir ? 

Je crois que ce serait Toulouse. J’ai mixé devant 10 000 personnes. Il y avait Ntamack père et fils (NDLR : joueurs de rugby du XV de France) qui ont fait un « torche kiss » puis Antoine Dupont qui a allumé le chaudron. 

D’autres temps forts ? 

Oui, bien sûr. Lorsqu'on allume le chaudron, la synchronisation doit être parfaite entre la musique et la flamme. Si c’est bien fait, je vous assure que les poils se hérissent. Le public hurle. 

Et les personnalités ? 

J’ai déjà évoqué les rugbymen à Toulouse mais je dois aussi vous parler de Didier Drogba. C’est une de mes idôles et il était à 5 mètres de moi. J’ai beaucoup aimé aussi Laury Thilleman à Brest (Miss France en 2011). Elle est arrivée, les larmes aux yeux, avec un grand sourire. Mais je ne veux surtout pas oublier les anonymes. Comme Odette à Auch, 88 ans ou le doyen de la flamme au Mont-Saint-Michel, 101 ans. 

L’aventure s’arrête quand ? 

Le jeudi 25 juillet au soir. Il y aura une grosse fête et je pense que ce sera sur le parvis du stade de France. On passe aussi à Paris, le 14 juillet lors d’une édition spéciale. Il y aura beaucoup de monde et une grosse organisation. Puis un feu d'artifice dans la foulée. Entre cette date et la fin de la tournée, on sera en région parisienne pour les dix derniers jours. 
 


 

LA FLAMME À VERSAILLES 

Le 23 juillet prochain, le Domaine départemental de Madame Elisabeth à Versailles accueillera le relais de la flamme. De 15 h 30 à minuit, vous pourrez y retrouver gratuitement de nombreuses activités : Live Music et DJ Set animé justement par Djay Dadou, Arts du cirque, Breakdance, Sports urbains… Vous pourrez ensuite assister à l’accueil du dernier relayeur de la journée et à l’allumage du chaudron olympique dans une ambiance festive.