Ce contenu a bien été ajouté à vos favoris
Ce contenu a bien été supprimé de vos favoris
Déjà récompensée pour ses productions, cette jeune réalisatrice chesnaycourtoise, âgée de 18 ans, signe un documentaire mettant en parallèle l’enfance de Victor Wembanyama et les terrains de basket rénovés grâce à son soutien. Il sera bientôt disponible sur les réseaux sociaux de la Ville.
Comment avez-vous réussi à vous greffer sur ce projet de terrains de basket ?
Le Service des Sports m'a contactée. Il me connaissait pour avoir réalisé deux documentaires sur le foot, une expérience intéressante autour du sport. J'ai tout de suite été partante car on est sur quelque chose qui change. L'idée était de mettre en parallèle la construction des terrains de basket avec tous les acteurs du projet et l'enfance de Victor Wembanyama au Chesnay.
Vous avez réalisé très jeune vos premières productions. à quel moment cette vocation est-elle née ?
Très tôt. J'ai tout d'abord été passionnée par le montage. Je m'amusais avec les applications qu'il y avait sur mon téléphone et sur l’ordinateur. Vers 7 ou 8 ans, j’ai commencé à bricoler en faisant des petites vidéos pour pouvoir les monter ensuite. Au fur et à mesure, je me suis rendu compte que j'aimais bien ça. Et puis, en passant à la réalisation, j’ai compris que j'aimais bien écrire. C'est comme ça que, depuis plusieurs années, je fais des courts-métrages amateurs avec mes amis. Aujourd’hui, je peux dire que le documentaire m’inspire.
Avez-vous toujours eu le soutien de votre famille ?
Ma mère est professeure de danse et danseuse. Donc on pouvait aisément me dire que c'était une carrière instable. Moi, je répondais du tac au tac « Je fais comme toi, maman ». Disons qu'au début, mes parents ne m'ont pas spécialement poussée mais tout en me laissant faire mes petits trucs de mon côté. C'est plus à partir de mes 14 ans, quand ça devenait plus sérieux, qu’ils ont testé ma motivation. Ils ont compris que c’était mon truc. Que ce serait ça et pas autre chose. à partir de ce moment-là, j’ai pu compter sur un soutien sans faille de leur part.
En mai 2021, vous réalisez Léna et 7nuit, un court-métrage qui vous vaut une récompense. Un élément déclencheur de plus ?
C’est exactement ça. Ce n’est pas spécialement la récompense qui m'a convaincue de mon potentiel mais un ensemble d’éléments. À commencer par le fait que j'ai eu la chance d’assister au Festival de Cannes avec une trentaine de jeunes réalisateurs. En allant sur place, j’ai rencontré d’autres gens passionnés. Un peu comme moi. Ils se posaient eux-aussi des questions quant à leur envie de poursuivre dans ce métier. Ce moment a été fondateur pour moi. Ces rencontres m’ont persuadée que je ferai du cinéma.
Vous enchainez avec un documentaire sur le PSG. Encore une histoire pas banale…
Vous pouvez le dire. C’est une histoire un peu dingue. Quand je me décide à contacter le PSG, je ne crois pas une minute que je vais travailler avec eux. D’ailleurs, je fais une recherche sur Internet, tout ce qu’il y a de plus classique. Je trouve trois ou quatre adresses mails basiques et j’envoie mon projet. Deux jours plus tard, j’obtiens une réponse. Le club me propose un rendez-vous avec le directeur de la communication. Au départ, l’entretien doit durer 5 minutes. En fait, nous parlons pendant 1 h 30. De mes idées, ma vision. Ensuite, le club m’a donné carte blanche.
Vous êtes encore étudiante. Comment menez-vous de front tous vos projets ?
Je le gère très bien maintenant. À la fac, avec un emploi du temps de 18 heures de cours par semaine, ça reste très gérable. C’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai plutôt choisi l’université qu’une école. J’acquiers des outils théoriques là-bas et j’ai la pratique de mon côté, avec mes différents projets. Quand j’étais au lycée, le documentaire sur le PSG m’a pris pas mal de temps. C’était plus compliqué. Maintenant, je suis prête à mener de front mes productions et les études.
Quel est votre avenir ? Des films, des séries, toujours des documentaires…
Depuis quelques mois, je me tourne de plus en plus vers la fiction. Cela a toujours été mon rêve, parce qu’en tant que réalisatrice, les possibilités sont infinies. Mais, en même temps, je veux continuer à faire des documentaires. J’aime particulièrement l’écriture au moment du montage. Depuis septembre, je suis à 50/50 entre les deux, avec deux court-métrages et le documentaire sur les terrains de basket.
→ Trailer du documentaire Wembanyama pour l'avenir : le playground de ses rêves à découvrir