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Le Chesnay - Rocquencourt Commune nouvelle

LES J.O. À L'HONNEUR

exposition photographique, « Sport en scène »

LES J.O. À L'HONNEUR

Lors de la semaine olympique et paralympique, du 2 au 6 avril, Le Chesnay-Rocquencourt se mobilise en avant-première pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. Une grande exposition photographique, « Sport en scène », animera les quartiers d’avril à septembre. 72 photos - 36 clichés du photographe de l’AFP Olivier Morin, 36 autres pris dans le cadre du sport chesnaycourtois - seront dévoilées. Le Breakdance, nouvelle discipline olympique, est également mis en vedette avec le show KOB 3, mis en scène par Kenlaw, à La Grande Scène, le 8 juin prochain.

JEAN-CHRISTOPHE VOISEUX
CONSEILLER MUNICIPAL
DÉLÉGUÉ AU SPORT

La semaine olympique et paralympique donne le coup d’envoi à l’exposition « Sport en scène ». Expliquez-nous !

Le Chesnay-Rocquencourt compte 9 000 adhérents dans ses associations sportives. Il aurait été inconcevable de ne pas saisir cette occasion pour faire vivre un événement unique et aussi grandiose que les JO de Paris 2024. On veut donc être acteur. Il fallait qu’on puisse faire participer tout le monde en se servant du label Terre de Jeux et de la semaine olympique.

L’exposition montre 36 photos prises par un professionnel lors des Olympiades précé-dentes mais aussi 36 clichés du sport chesnaycourtois. Un choix qui peut surprendre…

Je ne crois pas. Il faut savoir montrer à la fois ce qui se passe dans la ville et s’ouvrir sur le monde afin d’évoquer la pratique sportive du très haut niveau. C’est l’idée du partage. Et puis, certains de nos sportifs, licenciés dans nos clubs locaux, ne sont pas si loin d’une sélection olympique.

À quoi s’attendre en guise d’animations d’ici au démarrage des JO en juillet ?

D’abord à cette exposition photo dont tous les quartiers vont profiter et qui va perdurer d’avril à septembre. Ensuite, il y aura le week-end « Vive les JOP *», du vendredi 28 au dimanche 30 juin 2024 au stade Michaux et dans la rue des Sports. Le 3 août, la course en ligne de vélo passe chez nous (sur la RD 321 au Chesnay-Rocquencourt) et tous nos concitoyens pourront en profiter. Enfin, en septembre, les enfants de CM1 de nos écoles auront la chance d’assister à une épreuve des jeux paralympiques sur une journée.
* Jeux Olympiques et Paralympiques


LE SPORT SE MET EN SCÈNE

Une aubaine. La semaine olympique et paralympique, constitue l’occasion idéale pour la ville du Chesnay- Rocquencourt de lancer l’exposition photographique, « Sport en Scène ».

Pour l’occasion, la ville a invité le photographe de l’Agence France Presse, Olivier Morin, à exposer 36 de ses photographies prises lors des sept dernières éditions des Jeux Olympiques d’été. L’occasion est ainsi donnée de revivre les plus beaux exploits de l’athlète jamaïcain, Usain Bolt, considéré comme le plus grand sprinter de tous les temps, ou de Tony Estanguet, seul Français triple champion olympique en canoë-kayak et aujourd’hui président du Comité d’organisation des JO de Paris 2024. Outre ces moments d’émotions partagés ou d’efforts intenses, le travail d’Olivier Morin s’attarde aussi sur de magnifiques images de tennis, surf, voile, judo, canoë et d’athlétisme.

L’exposition choisit de montrer à parité 36 photos de Chesnaycourtois mettant en avant la scène sportive locale. Elles ont été prises par des photographes professionnels de la ville. Cette immersion au cœur des associations sportives - de la découverte et l’apprentissage par les plus jeunes aux joies de victoires décisives - démontre l’intensité d’une pratique locale, synonyme elle-aussi de dépassement de soi et de plaisir.

Le week-end du 28 au 30 juin est à retenir puisque l’ensemble de l’exposition sera visible autour de la rue des Sports à l’occasion du week-end Vivre les Jeux Olympiques et Paralympiques.


 

OLIVIER MORIN,
UN OEIL SUR LE SPORT

C’est une référence de l’image sportive. Depuis près de 30 ans, Olivier Morin, 58 ans, photographie les plus grands événements de la planète. Il couvrira les JO de Paris 2024, ses douzièmes jeux et sera la vedette de l’exposition « Sport en scène ».



Pourquoi avoir choisi la photographie ?

Jeune, je lisais beaucoup de BD mais sans vraiment regarder les bulles car ça n’allait pas assez vite. Tout ce que je retenais, je l’apprenais par l’image. Plus tard, après quelques études, je me suis aussi rendu compte que j’avais envie de voyager et de raconter des histoires par le moyen le plus rapide et le plus universel qui soit. La photographie sonnait comme une évidence.

Comment avez-vous démarré ?

J’ai commencé à Bordeaux au journal Sud Ouest. J’ai fait deux mois de stage puis ils m’ont gardé un an. Ensuite je suis devenu photographe pour l’Agence France Presse (AFP), le début d’une aventure qui ne s’est pas arrêtée depuis.

Avec beaucoup de voyages, j’imagine…

Bien entendu. Surtout avec l’AFP. Après Bordeaux, j’étais basé à Lille et Paris. Je suivais les équipes de France de football et de rugby entre 1998 et 2002. Puis j’ai fait l’Est de la France, la Scandinavie, le nord de l’Italie. Je restais toujours disponible pour les grands événements sportifs en plus de ma zone d’affectation.

Dans une image sportive, vous privilégiez l’information ou l’esthétique ?

Dans une agence comme l’AFP, il faut être le plus complet possible pour raconter une histoire. Il est interdit de rater un fait de match ou de course. La couverture doit être parfaite. L’idée est de faire du très bon dans l’information et de l’esthétique ou du très beau dans le même temps. En sport, on essaie toujours de marier les deux approches dans la même photo mais c’est difficile, voire impossible.

Comment préparez-vous un événement en amont ?

Premièrement, nous sommes affectés sur des sports que nous sommes censés bien connaître. Dans ce cas, vous multipliez vos chances d’avoir de bonnes images car on peut plus facilement anticiper une action ou une réaction. Pour l’athlétisme, par exemple, il faut connaître les potentiels vainqueurs. Ainsi c’est plus simple. Ensuite, la préparation est avant tout technique. Et puis, avec l’AFP, on a une position fixe et privilégiée en face de la ligne d’arrivée.

Et une fois sur place ?

Pour se couvrir de ce qu’on ne voit pas à l’oeil, on est obligé d’utiliser des boitiers télécommandés qui couvrent tous les couloirs, l’après ligne d’arrivée, etc. J’ai eu jusqu’à six boitiers en plus de mon appareil à la main. Je les mets en place avec des objectifs et des mises au point différentes. Ils sont disposés de façon à ne rien louper. Il faut parfois trois jours pour les installer avec le câblage qui va avec.

Quel est le secret d’une bonne photo de sport ?

Le sport est certainement la thématique qui exprime le plus d’émotions. Il y a toujours des expressions fortes. La photographie de sport a cette faculté de rester dans les consciences, beaucoup plus facilement qu’une vidéo. Il y a d'ailleurs de nombreux exemples d’images devenues iconiques. Elles incarnent ce genre de moment où l’on se dit « Waouh, on a envie de pleurer ou d’être heureux avec le sujet de la photo ».

Vous êtes un passionné. Arrivez-vous à bien profiter de l’événement que vous couvrez ?

Oui et non. Oui par la connaissance du sport, non comme spectateur. Je sens, bien entendu, ce qui se passe mais je ne pourrais pas donner le déroulé des actions ou des faits de jeu importants, parce que sur le moment, ça va tellement vite que l’oeil n’est concentré que sur ce qu’il y a dans l’objectif. En revanche, on entend les dialogues, on ressent les chocs dix fois plus forts qu’en tribune.

Où pourra-t-on vous retrouver lors des JO de Paris 2024 ?

Je vais suivre les sports d’eau tels que le kayak, l’aviron, la nage en eaux libres… Le triathlon aussi. Je vais faire les images dans l’eau parce que j’aime me tremper.

 


 



LE BREAKDANCE
UN COUP DE JEUNE POUR LES J.O.

Il fera son entrée aux Jeux Olympiques 2024 à Paris en tant que discipline sportive à part entière. La Ville célèbre le breakdance avec une soirée exceptionnelle à La Grande Scène, le samedi 8 juin. Organisée par le service culturel et le service événementiel, en collaboration avec Kenlaw Dance Academia, la soirée sera placée sous le signe de l’alliance entre sport, art et culture.


L’événement, King of Breakerz (KOB), fête son troisième anniversaire au Chesnay-Rocquencourt. Le 8 juin, KOB 3 sera international et marqué par l’olympisme. Le programme verra la présence d’équipes nationales françaises, russes, belges et algériennes ainsi que d’autres breakers, présents eux-aussi à Paris. La volonté du metteur en scène Kenlaw, est de démontrer que le breakdance n’est pas seulement issu des cultures urbaines ou de la « culture street » mais que c’est un sport de haut niveau. « Le hip-hop et le breaking c’est un partage et la transmission de valeurs basées sur la musique, la culture et le sport », confie-t-il. De quoi promettre un spectacle exceptionnel avec un niveau de performances équivalentes à celles que l’on pourra admirer Place de la Concorde lors des épreuves officielles des Jeux Olympiques de Paris.

RENCONTRE AVEC KENLAW
Kenlaw, danseur reconnu de la scène du Breaking, met en scène et produit le KOB 3 avec son association KDA.

Qu’est ce qui peut donner envie d’assister à cet événement ?

Cette année, c’est une édition particulière. On est à quelques mois des JO. Des équipes olympiques viennent faire le show. Dans ma direction artistique, j’ai vraiment voulu insister sur ceux qui représenteront leur nation début août à Paris. Il est clair que le break, qui possède une double identité sportive et culturelle, donne un coup de jeune aux Jeux Olympiques. Il est pratiqué par les jeunes et dans le monde entier.

À quoi s’attendre ?

KOB est le plus gros événement de breaking dans les Yvelines. On aura vraiment un spectacle de très haut niveau, équivalent à celui des Jeux Olympiques. On verra des danseurs expérimentés ayant plus de 20 ans de pratique et d’autres très prometteurs. Parmi les noms à suivre avec attention, j’ai envie de citer Damani ou Jubei qui est un breaker des Yvelines.

Les jeunes chesnaycourtois ont-ils intérêt à participer au casting de KOB ?

Bien entendu car le hip-hop possède une formule magique qui casse la timidité. Avec la danse, les jeunes se redécouvrent. Ils n’ont plus honte et gagnent en assurance. Ça redonne confiance. C’est pour ça que je les invite au maximum à venir participer à ce casting.

 

UN CASTING POUR LES 7-17 ANS

Le breakdance donne rendez-vous aux jeunes. En effet, une audition, en collaboration avec la Kenlaw Dance Academia, se tiendra à La Grande Scène du Chesnay le mardi 30 avril 2024. Elle permettra aux candidats retenus de participer à l'événement KOB 3.

Tu as entre 7 et 17 ans ? Tu aimes danser ? Débutant ou passionné ? Prêt à relever le défi de danser devant plus de 600 personnes ? Alors n’hésite pas à présenter ta candidature.

Il est proposé de suivre l’enseignement de Kenlaw. Avec 25 ans de pratique et 20 ans d’expérience à former les meilleurs Bboys et Bgirls de la région, il est aujourd’hui la référence dans les Yvelines. Kenlaw enseigne cette nouvelle discipline olympique dans les centres de formations sportifs, les structures culturelles et les établissements scolaires.

POUR S'INSCRIRE :
Rendez-vous le mardi 30 avril à 19 h à l’Escale pour participer au casting.

À la clé :

  • 8 heures de cours gratuits donnés par Kenlaw lui-même : mercredis 15, 22, 29 mai et mercredi 5 juin de 19 h à 20 h 30 au gymnase Pellouard (rue Caruel-de-Saint-Martin)
  • Participation à la première partie de KOB 3 à La Grande Scène le samedi 8 juin à 20 h 30
  • Rencontre et échanges le samedi 8 juin (après-midi) avec les meilleurs danseurs de breakdance européens qui seront sur la scène le soir même pour faire le show.

Mardi 30 avril à 19 heures
L’ESCALE - Gymnase Pellouard

60, rue Caruel-de-Saint-Martin
Secteur Jeunes - 01 39 23 81 81