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Le Chesnay - Rocquencourt Commune nouvelle

A l'église Saint Germain

Place du souvenir français Rue Jean-Louis Forain
L'église Saint - Germain, les tableaux de L’apparition du Christ à Sainte Thérèse et Saint-Augustin, le vitrail de Saint-Napoléon

L'église Saint - Germain
Afin de remplacer l’ancienne église située dans son parc, Jean-Baptiste Caruel, propriétaire du château, finance la construction de cette église inaugurée le 21 février 1805, sous le vocable de Saint-Germain de Paris. L’église Saint-Nicolas de Rocquencourt étant en ruine, cette église devient, par décret impérial de 1811, paroisse du Chesnay et de Rocquencourt, avec un desservant fixe. Deux bas-côtés sont ajoutés en 1857, et des vitraux sont offerts par la châtelaine de Rocquencourt et les habitants du Chesnay. La balustrade de la tribune et l’une des cloches proviennent de l’église Saint-Nicolas. Ébranlée par l’explosion d’un dépôt de munitions allemand situé à proximité en 1944, l’église fait l’objet, après la guerre, d’une campagne de restauration financée par les municipalités du Chesnay et de Rocquencourt.
 

L’apparition du Christ à Sainte Thérèse*
Rapporté d’Espagne par Murat en 1809, ce tableau ( haut de 170 x 235 cm de large ) est offert à l’église en 1881 par Mme Furtado-Heine, propriétaire du château de Rocquencourt. Il représente le Christ offrant à Sainte Thérèse d’Avila un clou de la Croix, symbole du mariage mystique de Sainte Thérèse. Jean-Louis Forain attribue cette œuvre au maître espagnol José Ribera ( 1591-1656 ) en soulignant la solidité et la distinction de la construction, atténuées par une douce lumière qui se retrouve dans ses autres peintures.

* classé au titre des monuments historiques en 1930 « Le mariage mystique de Saint-Thérèse d’Avila »


Saint-Augustin
Offert par M. Dutartre et le peintre Bigand, il est censé représenter Saint Germain, patron de la paroisse.  Mais une telle représentation de Saint Germain en toge est inhabituelle, et le tableau figure sans doute plutôt Saint Augustin, évêque d’Hippone et père de l’Église.  Le personnage est traité avec beaucoup de vigueur, et l’ampleur du vêtement lui donne présence et majesté. Malgré l’incertitude sur le sujet, cette œuvre, peinte vers 1840 reste attribuée à Bigand.

Saint-Napoléon
Ce vitrail est offert en 1882 par la châtelaine de Rocquencourt dont la fille épouse le général Michel Napoléon Ney, 3e duc d’Elchingen. Cette allégorie d’un saint qui n’a pas existé rappelle néanmoins la décision prise par Napoléon en 1806 d’instituer le 15 août « la fête de Saint-Napoléon et du rétablissement de la religion catholique en France », allusion au Concordat de 1801. Cette fête est célébrée pendant le Premier et Second Empires, mais ce sujet est rarement représenté.