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Le Chesnay - Rocquencourt Commune nouvelle

Au cimetière du Chesnay

rue Jean-Louis Forain
Le monument aux morts, les sépultures de Jean-Louis Forain, Miss Howard, Pierre Clostermann, Lou Bennett, la famille Caruel.




Le monument aux morts

Sculpteur : Paul Duvelle

Ce monument commémoratif, commun aux villes du Chesnay et de Rocquencourt, représente « La France victorieuse, le front ceint des lauriers de la Gloire, de ses mains entrouvertes décernant à ses enfants morts pour elle, les palmes du martyr ». Financé par les deux municipalités et les particuliers, il est inauguré le 7 août 1921.

 



La sépulture de Jean-Louis Forain

Peintre, dessinateur, graveur

Jean-Louis Forain ( 1852-1931 ) est connu pour ses dons d’observation de la société et ses qualités de caricaturiste. Il laisse également une importante œuvre peinte. Il vécut au Chesnay de 1909 à sa mort. 

 




La sépulture de Miss Howard

Née en 1822, Élisabeth-Anne Haryett, à l’âge de 18 ans, a un enfant du major Martin Mountjoy, officier aux Life Guards, qui ne peut pas l’épouser. Elle fait inscrire son enfant comme étant le fils de ses parents, et le présente toute sa vie comme son frère cadet. Ayant rencontré à Londres le prince Napoléon après son évasion d’Ham, elle en devient éperdument amoureuse et met sa fortune à sa disposition pendant la campagne électorale qui conduit au pouvoir le futur Napoléon III. Elle doit ensuite s’effacer de la vie de son idole et choisit de se retirer au château de Beauregard à La Celle Saint-Cloud. Elle y réside jusqu’à sa mort en 1865, après avoir abjuré sa foi protestante. Son fils Martin est enterré à côté d’elle.



La sépulture de Lou Bennett


Jean-Louis Benoît dit Lou Bennett est né le 18 mai 1926 à Philadelphie en Pennsylvanie et mort le 10 février 1997 au Chesnay. Lou a développé, au fil du temps, un jeu de basses réalisé au pied gauche, qu’aucun organiste au monde n’a jamais pu égaler, tant sa dextérité est tout bonnement prodigieuse, plaçant souvent dans ses interprétations, des solos de basses à peine imaginables... A la suite d’un dernier concert, donné le 4 janvier 1997, Lou dut rentrer immédiatement à l’hôpital du Chesnay où il était en traitement. Ce grand musicien nous a quittés le 10 février 1997, homme généreux, simple et maniant  l’humour avec la même dextérité que ses claviers.

 



La sépulture de la famille Caruel, dite Caruel de Saint-Martin

Le château et sa grande ferme sont vendus à l’audience des criées du tribunal de Versailles le 28 février 1802 et adjugés au citoyen Jean-Baptiste Caruel demeurant à Paris. Le domaine restera à la famille Caruel pendant 88 ans. Bienfaiteur de la commune, Jean-Baptiste Caruel fut nommé maire par arrêté préfectoral du 25 juillet 1813. Il démissionna pour convenances personnelles en 1821. Il avait été autorisé par ordonnance du 21 janvier 1818 à ajouter à Caruel le nom de Saint-Martin, Baron de Favreuse. La révolution de 1848 porta à la mairie Paul Caruel, son fils. Conseiller général puis député, il rendit les plus grands services à la commune et demeura maire du Chesnay pendant 21 ans, jusqu’en 1869.



La sépulture de Pierre Clostermann

Pierre Clostermann est « l’As » français de la Seconde Guerre mondiale avec 33 victoires homologuées par l’Armée de l’Air, la plupart remportées sur des avions de chasse allemands, ce qui lui vaut à 24 ans d’être proclamé à l’ordre du jour « le premier chasseur de France » par le général de Gaulle.  Après la Seconde Guerre mondiale, il entame une carrière d’écrivain en relatant sa vie de pilote de chasse. Paru en 1948, son ouvrage « Le Grand Cirque » est publié à 3 millions d’exemplaires, et traduit dans plus de 30 langues.