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Comprendre les défis posés par l’état du site

Des équipements publics en fin de cycle :

  • Les deux écoles du site sont appelées à fermer, eu égard à la baisse du nombre d'élèves dans notre commune depuis dix ans. De plus, le bâtiment de l’école Le-Nôtre ne répond plus aux normes actuelles.

  • L’école de musique, bien que récemment rénovée sur le plan thermique et l'esthétique extérieure, ne permet pas une adaptation aux usages actuels et reste aujourd’hui vétuste sur de nombreux aspects dont l'accessibilité complète du bâtiment.

  • Le poste de police municipale, rénové il y a 13 ans, est aujourd’hui trop exigu, non accessible aux PMR et peu approprié à la mutualisation avec le CSUI.

Répondre à des besoins de logements diversifiés

La Commune doit accompagner l’évolution de sa population. Le projet prévoit une offre de logements variés, destinés aux jeunes actifs, familles, seniors, et dans une logique de mixité équilibrée : accession à la propriété, locatif libre et logement social.

Renaturer un site très minéralisé

Particulièrement minéral, le site pourrait bénéficier un retour de la nature, avec :

  • Près de 30 % d’espaces végétalisés
    supplémentaires,

  • Un parc vert intégré,

  • Une meilleure gestion des eaux pluviales,

  • Des matériaux à faible impact environnemental, en cohérence avec les échanges issus de la concertation.

Réhabiliter ou reconstruire : une question de durabilité

La Ville doit faire des choix pragmatiques et durables. L’enjeu est stratégique : quel est le meilleur investissement sur le long terme, pour les habitants ?

  • Réhabiliter, c’est faire face à des coûts souvent élevés (mise aux normes, restructuration intérieure, diagnostics multiples), tout en étant contraint par des bâtiments aux configurations parfois obsolètes.

  • Construire du neuf, c’est pouvoir concevoir des bâtiments 100 % fonctionnels, mutualisables, évolutifs et sobres en énergie. Cela permet également de penser le projet dans son ensemble.

Ce projet n’a pas pour but de détruire, mais de construire avec méthode, dans une logique d’utilité publique et de préparation de l’avenir. Il s’inscrit dans une volonté de bonne gestion publique, portée par des constats concrets et une ambition écologique clairement affirmée. Il permet de penser l'îlot dans sa globalité, intégré et relié à la ville afin d'obtenir un aménagement et une qualité de vie pérenne.

Évacuons quelques idées reçues

Fin des services publics dans le quartier ?
Faux. Si le poste de la police municipale déménagera, l’îlot continuera d’accueillir l’École de Musique, un espace sportif et une crèche. Une résidence seniors s'y ajoutera.

La ville va détruire des bâtiments récemment rénovés pour des millions d’euros ?
Faux. Des travaux ont récemment été nécessaires. Le reste à charge pour la Ville, après subventions, s’élève à 660 388 € pour l’École de Musique (2023) et 257 488 € pour le poste de police. Ces rénovations, bien que justifiées à l’époque, ne répondent plus aux besoins actuels, mais continueront cependant d’être amorties d’ici la fin du chantier.

Rénover coûte toujours moins cher que construire ?
Faux. Rénover, c’est investir pour se mettre aux normes, mais ce n’est pas forcément rentable sur le long terme. Selon des estimations fournies par différents experts, pour le projet de l’îlot :

> Réhabilitation lourde : entre 2 200 et 2 800 €/m²

> Construction neuve (haute qualité environnementale) : 2 000 à 2 500 €/m²

> Les recettes de la vente à des opérateurs pour qu’ils construisent des logements pourraient permettre de couvrir l’essentiel des coûts de construction des équipements publics neufs.

L’objectif est pour la Ville de renouveler ces équipements grâce à une valorisation réfléchie, sans recours à l'emprunt ou à l’impôt.

Jusqu'au 31 août participez sur la plateforme participative Jenparle, ou demandez le registre de concertation disponible en mairie, aux heures d’ouverture au public du service urbanisme.