Un contexte contraint : moins de recettes, plus de dépenses
Le contexte budgétaire 2025 est particulièrement compliqué :
- la Dotation Globale de Fonctionnement continue de baisser compte tenu de la diminution de la population communale et du potentiel financier élevé des habitants, critères retenus par l’Etat;
- Le Dispositif de Lissage Conjoncturel des recettes fiscales des collectivités (DILICO) prélève 500 millions d’euros sur les communes, dont 610 000 € pour Le Chesnay-Rocquencourt
- L’ensemble des bâtiments communaux représentent un parc de plus de 100 000 m2 : les coûts d’entretien, de chauffage et d’exploitation continuent de subir les effets de l’inflation et de la hausse du coût des énergies
- La volonté de maintenir l’appui aux plus démunis, par l’intermédiaire de la subvention versée au CCAS, et au tissu associatif, par le versement des subventions
Une gestion maîtrisée et rigoureuse
- Malgré un contexte difficile, la Commune fait preuve d’une gestion maîtrisée de son budget, en combinant plusieurs leviers :La taxe foncière n’a pas été augmentée cette année
- La politique tarifaire avec l’ajustement régulier des tarifs pour refléter au mieux le coût des services rendus, en tenant compte de la situation des administrés ;
- Côté dépenses, des efforts et une adaptation constants : dématérialisation, appels d’offres, revue des process internes, réorientation de certaines priorités… ;
- L’obtention de subventions, notamment pour les grands projets, tels que la création du groupe scolaire Perrault-Langevin (à lire ici) ou celle de la Bibliothèque Simone-Veil (à lire ici) qui justifient le bien-fondé de ces projets au regard des politiques publiques.
- Le recours à des emprunts, souvent pour ces mêmes grands projets.
Concilier dépenses de fonctionnement et grands projets
Les grands projets font appel à des ressources conséquentes : leur financement par de l’emprunt permet d’étaler le coût sur plusieurs générations de contribuables et d’utilisateurs. L’entretien quotidien est tout aussi important (entretien et maintenance des équipements publics, vérification périodiques,…) et fait partie des investissements « courants ».
Les priorités de 2025
- Préparer la ville de demain en rénovant le patrimoine urbain : rénovation des vestiaires et des tribunes du stade Michaux, de l’école Langevin…
- Poursuivre le rattrapage du sous-investissement passé : rénovation du réseau d’éclairage public, entretien de la voirie, végétalisation des espaces, …
- Investir dans la transition écologique : rénovation thermique des bâtiments, géothermie (à lire ici),… en témoigne son budget vert et son bilan carbone.
- Faire appel à la participation citoyenne : début des concertations pour le nouveau PLU (à lire ici), le projet Voluceau (à lire ici) et le projet Le Nôtre (à lire ici).