Flash info
Arrêt de bus "Centre commercial Parly 2" non desservi jusqu'au 12/09. Les voyageurs sont invités à se reporter aux arrêts de remplacement.
Ville du Chesnay-Rocquencourt logo
Sommaire

Vous êtes très investie dans le tissu associatif local, de la jeunesse à la vie de quartier. Qu’est-ce qui vous pousse à tant vous engager ?
Le bénévolat a toujours fait partie de ma vie. J’ai commencé à 12 ans et je n’ai jamais arrêté. C’est un héritage familial : mon père était très impliqué, et en tant que fille et petite-fille de militaires, j’ai grandi dans un esprit de solidarité. Pour moi, c’est naturel de faire partie d’un collectif, de donner un peu de son temps pour faire avancer les choses, même à petite échelle.

Depuis peu, vous êtes présidente de la PEEP. En quoi est-ce important que des parents s’impliquent dans ce type de fédération ?
C’est essentiel. L’engagement devient plus individualiste. On agit souvent uniquement pour son propre enfant. Or, c’est dans l’intérêt collectif que le système fonctionne. Il suffit d’un ou deux parents investis par classe pour faire le lien, accompagner les équipes. Il ne s’agit pas de tout faire, mais de faire sa part.

Vous êtes également présidente du Foyer Socio-Éducatif du collège. Quel regard portez-vous sur l’accompagnement de la jeunesse aujourd’hui ?
Il y a une forme de découragement. Beaucoup finissent par se désengager. Mais si chacun faisait un petit effort, on pourrait vraiment améliorer le quotidien des enfants. Et il ne faut pas croire qu’on ne peut pas aider les autres enfants parce qu’on a du mal avec les siens : c’est souvent plus facile, justement, de créer du lien avec les enfants des autres.

Il n’y a pas que les enfants dans votre engagement, vous participez activement à la vie de votre résidence en siégeant au conseil syndical. Pourquoi cet investissement à l’échelle de la vie quotidienne ?
C’est une autre forme d’implication, plus technique, mais tout aussi importante. Je m’occupe surtout des travaux et de la piscine. On apprend beaucoup, on veille à la bonne gestion des dépenses, au bon déroulement des projets. Être acteur de sa résidence, c’est participer à la qualité de vie de tous.

Vous êtes également impliquée dans un club de gymnastique, à la fois encadrante et pratiquante. Que vous apporte cette activité ?
J’y ai longtemps donné des cours en remplacement, accompagné des enfants en compétition et même encadré de jeunes entraîneurs en formation. C’est un autre rapport aux familles, mais toujours dans l’idée de transmettre, d’accompagner, de créer des liens durables. C’est enrichissant, même si parfois, il faut savoir lever le pied.

Parmi toutes vos casquettes, il paraît que vous êtes une pâtissière passionnée pour « la Team Vanille » !
Oui, c’est avant tout une aventure entre copines. On fait des gâteaux pour des événements solidaires comme le Téléthon. C’est simple, chaleureux, intergénérationnel. Mon mari, soignant, a aussi inspiré cette envie d’aider. Et puis, ça permet de faire plaisir tout en soutenant une bonne cause.

Avec un emploi du temps si chargé, trouvez-vous malgré tout du temps pour votre famille ?
C’est un équilibre qu’on a trouvé ensemble. Mon mari travaille beaucoup, mes enfants sont autonomes. On fait les choses en famille dès que possible : les kermesses, les ateliers, même la cuisine pour les événements. Ce n’est pas du temps qu’on prend en plus, c’est du temps qu’on partage autrement.

Comment vos proches perçoivent-ils votre implication associative ? Sont-ils aussi engagés que vous ?
Ils suivent le mouvement, chacun à sa façon. Mes enfants ont été bénévoles à la gym, ont monté des projets au lycée. Parfois, ils pensent que j’en fais trop, c’est normal. Mais je crois qu’ils comprennent le sens de tout ça. Et au fond, ça leur montre qu’on peut tous apporter quelque chose.

Quelles valeurs cherchez-vous à transmettre à travers vos différentes activités ?
Ce n’est pas réfléchi, c’est dans mon ADN : aider, partager, faire ensemble. J’ai été élevée comme ça, avec l’idée qu’on ne laisse pas les autres de côté. Ça crée de la solidarité, du lien, de l’émulation positive. On n’attend pas de retour, on agit parce que c’est juste évident.

Enfin, quel conseil donneriez-vous à quelqu’un qui souhaiterait s’engager ?
Commencer petit. Un gâteau pour une kermesse, une heure pour tenir un stand… Ce sont des premiers pas qui comptent. On n’a pas besoin de s’impliquer à 100 % pour être utile. Ce qui compte, c’est d’être là, de montrer qu’on peut faire un peu. Et ce « peu », multiplié par tous, devient énorme.