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Un héritage vivant

Le patrimoine du Chesnay-Rocquencourt ne se résume pas à ses bâtiments remarquables ou à ses monuments historiques : il se tisse dans ses rues, ses parcs, ses lieux de culte, mais aussi dans les histoires de ses habitants, dans les souvenirs collectifs et les traces laissées par les siècles.

Cette page vous propose un voyage dans le temps, à la rencontre d’un patrimoine riche et souvent méconnu.

Le Manoir

168 rue de Versailles

Architecte : Léon Berthault. Grande villa de style composite, construite en 1902, dont le rez-de-chaussée est néo-Renaissance, tandis que les étages et la toiture la font classer dans la catégorie « chalet », cette demeure appartient jusqu’en 1940 au financier Hirsh.

Occupée par les Allemands puis par les troupes américaines de l’OTAN, elle est la propriété du ministère de l’Intérieur à la fin du XXe siècle.  Aujourd’hui démolie.

Au cimetière du Chesnay

Rue Jean-Louis Forain

Le monument aux morts, les sépultures de Jean-Louis Forain, Miss Howard, Pierre Clostermann, Lou Bennett, la famille Caruel.

La première mairie / école

3 place Dutartre, Le Chesnay

Situé au centre du vieux Chesnay, ce bâtiment, construit en 1834 et abritant la première mairie-école, est désaffecté en 1877, puis abrite jusqu’en 1975 le café-tabac-épicerie Berton.
La confrérie Saint-Fiacre, dont la statuette est toujours visible sur la façade, y tenait ses réunions. 

A l'église Saint Germain

Place du souvenir français - Rue Jean-Louis Forain

L'église Saint - Germain, les tableaux de L’apparition du Christ à Sainte Thérèse et Saint-Augustin, le vitrail de Saint-Napoléon

Le Château de Bellevue

2 avenue Jeanne-d’Arc

Architecte : Leyendecker. Le château de Bellevue, construit par l’architecte de l’église Saint-Antoine, est acheté en 1921 par la reine Amélie du Portugal qui y réside jusqu’à son décès en 1951.

Princesse d’Orléans, elle épouse en 1886 le prince héritier du Portugal qui règne, sous le nom de Carlos Ier, de 1889 jusqu’à son assassinat en 1908. Après la proclamation de la République, elle doit vivre en exil en Angleterre, puis au Chesnay. Au faîte de la façade occidentale se trouvent les armes des maisons royales du Portugal et de France. Aujourd’hui il abrite la chambre interdépartementale d’agriculture d’Ile-de-France.

L’ancienne mairie

50 rue de Versailles

Architecte : Blanchel. Inaugurée en 1877, puis agrandie, elle regroupe alors, outre la mairie, les écoles de garçons et de filles et plus tard la bibliothèque municipale. Ce bâtiment est utilisé jusqu’en 1980.

Le château du parc Aubert ou château du « Grand Chesnay »

Rue Jean-Louis Forain

L’ancien château, qui appartient en 1638 à Pierre Le Pelletier des Touches, puis à Charles Maignard de Bernières, est démoli et remplacé par l’édifice actuel pour le compte de Jean Menjaud.

Agrandi après la Révolution par les Caruel de Saint-Martin, il accueille des personnalités célèbres comme le peintre Théodore Géricault.

La villa Chèvreloup

La villa de Chèvreloup est achetée par la ville du Chesnay et réhabilitée en 1992. Aujourd’hui, la villa de Chèvreloup est un lieu pour des réceptions privées, des évènements professionnels et des séminaires.

La statue de Franklin Roosevelt à l’entrée
La famille du sculpteur Raymond Couvègnes ( 1893 – 1985 ) a tenu à faire don de cette œuvre à la ville du Chesnay. Premier grand prix de Rome en 1927, l’artiste s’est distingué par sa généreuse contribution à la reconstruction de la France d’après-guerre.

La fontaine des jardins Nouvelle-France

Jardins Nouvelle-France

Œuvre de Jean-Yves Lechevallier. Cette fontaine monumentale située au fond du jardin à la française est vraisemblablement un réemploi fait au XIXe siècle.

Le personnage principal représente un dieu-fleuve et l’effigie de Pégase, qui figure sur l’écusson, rappelle que les poètes grecs allaient puiser l’inspiration à la fontaine de l’Hippocrène. Cette fontaine clôt la perspective du jardin.

L’arboretum de Chèvreloup

57 route de Saint-Germain Rocquencourt

Cet arboretum fut créé sous Louis XIV qui fit enclore la plaine d’un mur pour y préserver un domaine de chasse.

En 1759 une école botanique y fut créée sous Bernard de Jussieu, célèbre botaniste. Sous la Révolution le domaine fut vendu. Napoléon le rachète pour en faire une zone de boqueteaux et de pacages. De 1940 à 1960 le terrain est morcelé en 2 000 parcelles de petits jardins pour les Versaillais et ce n’est qu’en 1960 qu’un nouveau programme de plantations redonnera à ce lieu son nom mérité d’arboretum. 

Le château du haut Bel-air

158 rue de Versailles

Construit sous Louis XIV pour loger  le fontainier qui surveille les bassins de la colline du Bel-Air, ce château est agrandi au XIXe siècle par l’ajout d’un corps de logis à la mode anglaise.

Le plus célèbre de ses résidents est le Dr Philippe Ricord ( 1800-1889 ), savant physiologiste et médecin de Napoléon III. Il fût également utilisé en tant que colonie de vacances dans les années 1950. Le pigeonnier : remplaçant un ancien édifice à un seul étage, ce pigeonnier ornemental hexagonal possède une base en pierre et un corps en brique.

L’église Notre Dame de la Résurrection

2 avenue Schweitzer

L’histoire de L'église Notre - Dame de la Résurrection du Chesnay est directement liée à celle de Parly 2.

Ce sont les demoiselles Poupinet, filles d’un ancien maire du Chesnay, Julien Poupinet ( 1913 – 1925 ), qui ont fini par accepter de vendre leurs 110 ha de terrain à Aladar de Balkany, promoteur, à condition qu’une église y soit construite. Ainsi fin 1970, Notre-Dame de la Résurrection accueillait les fidèles.

A l'église Saint - Antoine de Padoue

Place Saint-Antoine

L’église Saint-Antoine de Padoue, Le vitrail « Le baptême de Saint Antoine », La statue de Saint Antoine.