Une situation héritée, des choix assumés
Pour répondre à un déséquilibre inédit entre les dépenses et les recettes de fonctionnement, la Ville avait procédé à une augmentation de 30 % de la taxe foncière, nécessaire pour éviter une situation de déficit.
Cet ajustement fiscal était loin d’être isolé : il s’inscrivait dans un contexte de sous-fiscalisation historique de la commune, par rapport à des villes à la typologie comparable. Même après cette augmentation, Le Chesnay-Rocquencourt restait en dessous de la moyenne nationale et l’impact sur les ménages restait relatif, en partie grâce à la suppression de la taxe d’habitation.
Le déséquilibre budgétaire découlait d’une politique antérieure de faible investissement et de pression fiscale contenue. La Ville devait donc rattraper un retard d’entretien et de mise aux normes de ses bâtiments et voiries. Parallèlement, elle faisait face à une réduction des aides, notamment de la Dotation Globale de Fonctionnement de l’État, pénalisant les communes peu fiscalisées.
Garder le cap malgré la tempête : un projet de ville maintenu
Malgré ces difficultés ralentissant l’exécution du projet politique, sa réalisation restait la priorité à long terme de la Municipalité. Des choix ont été faits : repousser certains projets, en étaler d’autres dans le temps ou réduire leur amplitude. Mais ils étaient éclairés selon des critères réfléchis :
- Les besoins exprimés ;
- Le respect des obligations légales ;
- Le montant des dépenses nettes, en tenant compte de l’optimisation des financements par les subventions ;
- Et la disponibilité des ressources nécessaires (humaines et financières) pour mener à bien les projets.