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Vous avez vécu une aventure extraordinaire. Qu’avez-vous ressenti la première fois que vous êtes entrés sur le court ?

Camille : J’étais très stressé de me retrouver tout près de grands joueurs, sur des courts mythiques. Mais au fil du tournoi, je me suis détendu et j’ai vraiment pris du plaisir.

Constance : Ma toute première rotation était un peu stressante, car ce n’était pas du tout comme lors des sélections. Les joueurs ont leurs habitudes, ce qui change tout. On était encore évalués, donc la pression était forte.

Hector : Le fait d’être encore observés rajoute beaucoup de stress. Mais j’étais quand même super enthousiaste à l’idée de rentrer sur le court. Je réalisais que ça y est, j’y étais !

Comment fait-on pour être ramasseur à Roland-Garros ?

Camille : Il y a une sélection qui se déroule en trois étapes. D’abord, un test physique de 30 minutes. Si nous sommes retenus, nous participons à un week-end de formation axé sur la technique puis à un autre de mise en situation. À la fin, seuls 300 d’entre nous sont sélectionnés pour être ramasseurs de balles lors du tournoi.

Constance : Quand j’ai appris que j’étais sélectionnée, j’ai pleuré de joie. J’étais tellement heureuse ! C’était la troisième fois que je m’inscrivais, et les deux années précédentes, je n’avais pas été retenue. Mon rêve s’est enfin réalisé.

Arsène : Un ami m’en avait parlé et je voulais le faire avec lui l’année dernière, mais je n’étais pas disponible le week-end des sélections. J’ai donc tenté ma chance cette année. Et bingo.

Constance : Je connaissais un ancien ramasseur qui avait fait Roland-Garros. J’avais très envie de suivre ses pas pour être au cœur de l’action et voir de grands joueurs. Cela m’a beaucoup motivée pour les sélections.

Et si vous deviez vous souvenir d’un seul joueur ou d’une joueuse ?

Arsène : Sans hésiter, Carlos Alcaraz. J’étais sur trois de ses matchs. Le voir en vrai, c’est impressionnant. Ce qui m’a surpris, c’est à quel point les joueurs sont accessibles. Même si on ne devait pas le déranger, il avait souvent un petit mot ou un geste sympa envers nous.

Constance : Le jour où j’étais sur le court Suzanne-Lenglen, j’ai pu ramasser les balles pour ma joueuse préférée, Aryna Sabalenka. Je n’oublierai jamais.

Sinon, à quoi ressemble la journée typique d’un ramasseur de balles ?

Camille : On arrive à 9 h 30 pour scanner notre badge et on découvre sur quel court on va officier. Ensuite, on fait l’échauffement collectif, qu’on appelle « le réveil du stade » et qui a sa petite notoriété en raison de la fameuse chanson des « ballos », le surnom des ramasseurs.

Hector : Après cet échauffement, on rejoint notre court pour les rotations. À la fin des matchs, retour aux vestiaires pour un débrief avec les encadrants. Puis, enfin, direction la maison pour un repos bien mérité.

Arsène : Sur chaque court, nous sommes deux ou trois équipes, ce qui permet de faire des rotations toutes les 30 minutes environ. Quand nous ne sommes pas sur le court, nous en profitons pour manger ou aller nous reposer. Les journées sont plutôt intenses.

S’il ne vous restait qu’une seule image en tête, quelle serait-elle ?

Camille : L’ambiance incroyable de Roland-Garros. Les spectateurs, l’énergie. Et puis, je me suis fait plein de copains.

Constance : Je me souviendrai toute ma vie de ces trois semaines. J’ai rencontré des amis venant de toute la France. L’ambiance entre les ramasseurs était géniale. C’est vraiment une expérience inoubliable.

Racontez-nous un moment marquant ou une anecdote durant le tournoi ?

Arsène : Le jeudi soir avant les finales, les responsables appellent les ramasseurs sélectionnés pour les derniers matchs. Je ne pensais pas du tout en faire partie. Mais j’ai été appelé à la dernière minute pour la finale dames. Cet appel, puis la finale elle-même, resteront gravés dans ma mémoire. La cérémonie avec Coco Gauff et Aryna Sabalenka était incroyable.

Hector : Un match : la rencontre du soir entre Zverev et Djokovic, en quarts de finale. J’étais sur le court avec Camille, un ami d’enfance. C’était complètement dingue.

Camille : Oui, ce match était fou mais j’ai aussi un petit bonus personnel : j’ai eu la chance de croiser mon idole, le Danois Holger Rune.

Constance : La finale des hommes. Après la rencontre, tous les ramasseurs et ramasseuses ont pu féliciter Carlos Alcaraz à la sortie du court. Il était rayonnant. Ce moment était magique.