Une obligation légale pour les communes

La Ville n’a pas le choix ! La loi SRU impose aux villes de plus de 3 500 habitants de disposer d’au moins 25 % de logements sociaux dans le parc de résidences principales. Ne pas atteindre ce taux expose la commune à des pénalités.
La Ville doit payer l’amende SRU (1,75 M€ en 2024). L’État oblige également tous les promoteurs à prévoir 30 % de logements sociaux dans leurs programmes de construction. Mais attention, construire n’est pas si simple. La Commune doit aussi respecter la loi ZAN (zéro artificialisation nette), qui interdit d’étendre les zones urbaines sur des terres naturelles ou agricoles.
Qui est concerné ?

Le logement social ne s’adresse plus qu’aux plus démunis. Jeunes actifs, retraités, familles monoparentales, agents publics y trouvent une réponse face à la hausse des loyers.
Un exemple pour Le Chesnay-Rocquencourt
Un couple avec un enfant dont le revenu annuel net est inférieur à 62 327 € est éligible au logement social. Trois types de logements sociaux peuvent être proposés en fonction de vos revenus. Nous trouvons des habitations à très bas loyers pour les ménages les plus modestes, à loyers modérés (majorité du parc social) et à loyers intermédiaires pour des revenus plus élevés. Ainsi dans la ville, le loyer de base d'un 60 m2 peut varier entre 412,80 € à 902,40 € selon le type de plafond duquel il relève.
"Ce logement va me permettre, avec ma famille, de vivre dans de bonnes conditions, dans un appartement et une ville pleinement adaptés au handicap. Puis, nous aurons une proximité importante avec nos lieux de travail. C’est un atout majeur pour notre bien-être à tous." Djafar Y. , futur résident d’un logement social au Chesnay-Rocquencourt