Magistrat et aujourd'hui président de chambre à la Cour d'Appel de Paris, vous êtes également l'auteur de nombreux ouvrages. Comment êtes-vous venu à l'écriture ?
C'est une envie que j'avais depuis tout petit, puisque mes deux parents étaient journalistes et donc nous étions en permanence dans l'écriture, les journaux, la lecture et l'échange à propos de livres. Après un premier roman qui ne m'a pas plu, j’ai écrit « Bouillottes » sorti en 1998 aux éditions Gallimard. À partir de ce moment-là, et tout en trouvant un équilibre avec mon métier de magistrat, je ne me suis plus arrêté d'écrire. Justement, votre premier roman « Bouillotes » est un polar. Pourquoi avoir choisi ce genre littéraire ?
À l'époque, j'étais juge d'instruction. À force de côtoyer des meurtres, des braquages, des histoires de stups, je me suis mis dans la tête que j'allais écrire un polar. Je ne voulais pas du tout parler de justice.
Votre dernier ouvrage « Le Faussaire de la famille » nous plonge au cœur de la véritable histoire des « faux » Millet, l'une des plus retentissantes impostures de l'entre-deux-guerres. Comment ce thème s’est-il imposé à vous ?
Attiré par l'art, j'achète souvent des pièces lors de ventes aux enchères. Un jour, j'ai vu un dessin que le vendeur attribuait au peintre Jean-François Millet ce qui m'a étonné parce qu'ils sont assez rares en vente et normalement très chers. Après plusieurs recherches, j'ai découvert que Jean-Charles, le petit-fils de Jean-François Millet - qui était peintre également - avait fait des « faux » Millet. Cette histoire de faussaires est différente des autres car elle concerne deux membres d’une même famille.
Jeudi 19 octobre 2023 à 15 h
THÉÂTRE NOUVELLE-FRANCE - 9, rue Pottier
Gratuit.